Voila bientôt 10 jours que je n’ai pas mis le nez ici et ouvert une page blanche. Je n’en avais ni envie ni le besoin. Pendant quelques jours, sans m’en rendre compte d’ailleurs, j’ai mis de côté cet espace qui me fait temps de bien pour m’attarder sur autre chose. J’ai lu (la saga After y est passée), j’ai joué avec mes enfants, j’ai eu des sorties, des soirées entre amis et quelques obligations de maman. Le temps est filé à une vitesse folle et tout d’un coup, aussi brusquement que cette pause est arrivée, elle est repartie et mon besoin d’écrire a repris sa place.
Est ce la douceur de l’été qui s’installe ? la fatigue qui devenait trop importante ? Peut être tout simplement le besoin émotionnel et physique de se poser en faisant une pause.
Etonnamment, j’ai repoussé mon téléphone et l’ai laissé traîner dans un coin. Même si je faisais des « vérifications » sur mes mails, quelques notifications de réseaux sociaux, quelques passages éclairs sur la page du blog, je n’ai pas eu ce besoin quasi vital de l’avoir à moins de 10 centimètres de moi (non je n’exagère pas, je suis addict à mon iphone en temps normal 😉 !
Pendant quasiment deux semaines, j’ai vécu la plus claire partie de mon temps dans le jardin. Dans le transat pendant la sieste des enfants, attablé avec eux ensuite pour quelques activités, puis avec Papa Geek pour savourer ces nouvelles soirées estivales.
J’ai juste pris le temps de profiter. De faire le point aussi, sans gravité aucune, mais penser à moi et aux miens. Simplement détourner les yeux de mon ordinateur et de mon téléphone pour les poser sur ce qui importe vraiment et que le quotidien a tendance à mettre en couleur de fond.
Je pourrai presque écrire que j’ai regardé l’herbe pousser !
Ceci dit, je ne vais pas mentir en disant que je suis plus apaisée, moins fatiguée. J’ai eu des moments de stress et de découragement aussi face aux cris et aux chamailleries de ma fratrie de chérubins. J’ai même une envie une fois de déguerpir pour retrouver quelques minutes de silence. Vous savez le VRAI silence, celui où aucun sons « modernes » ne viennent perturber un repos, une détente ! 😉
Mais malgré ces petits « aléas », j’ai juste fais une pause, sans m’en rendre compte. Pour me retrouver un peu plus, pour savourer toujours plus et pour repartir de plus belle ! 😉
Puis je crois que mon inspiration en avait besoin aussi. J’oscillais entre l’écriture de plaisir et celle d’obligation. Prise dans le flot de mes billets, j’en venais parfois à oublier d’apprécier d’écrire et de ne le faire que par plaisir. Alors avant d’écrire des choses qui ne me correspondaient pas et ne pas trouver les mots, je me suis abstenue. On dit « parler pour ne rien dire », autant éviter de détourner ce dicton avec « écrire » 😉
Que ce soit le corps (bon je suis honnête, j’ai aussi fait une pause WW cette semaine écoulée) ou l’esprit (naviguer dans les pages de mes romans m’a fait déconnecter complètement), je ne me suis rien imposée. J’en avais besoin et pour une fois je me suis écoutée. C’est là où j’ai pu constater que j’avais fais du chemin depuis mon burn out parce que je n’avais pas envie de me forcer. Je voulais m’écouter, même si c’était dans l’absence.
Maintenant que j’ai repris le chemin de mon clavier pour coucher ces quelques mots, c’est comme si je me donnais le signal pour reprendre mon train-train quotidien, au rythme effréné que les enfants m’imposent. Ma panière de linge m’appelle (même si son appel est étouffé par le poids du linge à laver et à repasser ;)), ma maison semble demander une reprise en main et ma tribu rêve que je reprenne le chemin des fourneaux et de mon Thermomix ! 😉 Et en ce qui me concerne, j’ai envie de reprendre possession de mon espace bloguesque, vous parler de plein de choses. De nouvelles découvertes et de projets, de nouvelles lectures, de nouvelles tribulations et bien d’autres choses encore.
Et puisqu’il faut toujours un coupable, je mettrai donc cette pause sur le compte de l’auteure d’Alter ! La lecture de ses mots a détourné l’écriture des miens ! Et ça m’a fait du bien … 😉
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