Se sentir apaisée et détendue !

Le paradoxe du Burn Out

Ce n’est plus trop un secret, je ne l’assume pas toujours mais j’arrive mieux à en parler, le burn out et moi, on fait route ensemble depuis de nombreux mois maintenant. Avec des hauts des bas, des up and down comme je les appelle, je tente d’avancer et de m’éloigner de cette fragilité permanente. Ca peut paraitre ridicule, mais c’est un travail de tous les jours.

J’oscille (et parfois je vacille) entre 0 et 1, entre l’envie et le besoin. Je suis constamment dans un paradoxe.

J’aime mes enfants mais parfois je ne supporte plus d’être H24 avec eux.

Je veux sortir et souffler, mais je suis rongée par l’inquiétude de les laisser.

Je veux me sentir mieux, mais cela tombe les jours « sans ».

Je veux lâcher prise mais suis incapable de ne plus être dans le contrôle.

Je veux déculpabiliser de ma fragilité, mais je culpabilise de ne pas toujours l’assumer.

J’ai parfois envie de crier mais je deviens muette dans ces moments là.

Je suis tout en paradoxe.

Envie d’être sans eux, besoin d’être avec eux (ou vice versa). Envie de silence, besoin de les entendre (ou vice versa). Envie de me relâcher, besoin de tout contrôler (et vice versa). Envie et besoin paradoxaux.

Littéraire dans l’âme que je suis, j’ai lu quelques livres sur le burn out parental. J’ai cherché dans les mots de « spécialistes » quelques solutions. Mais je dois avouer qu’hormis des constats, je n’ai pas trouvé de solutions préformées. Ma psy m’a gentiment souligné que la solution venait et viendrai de moi uniquement. Ca tombe sous le sens, encore faut il se défaire de cet état paradoxal qui rend le chemin encore long et sinueux.

Ma seule conviction dans tout ça, reste que le fait d’en parler, de poser des mots me fera avancer. Ecrire ou dire pour exorciser et prendre conscience pour mieux adapter mes actions. Plus facile à dire qu’à faire je vous l’accorde.

Il va surtout me falloir ajouter la patience à mon panel d’armes personnelles ! Et j’en manque cruellement lorsque la fatigue prend le dessus, c’est à dire relativement souvent.

Et encore une fois, j’aimerai sortir rapidement de cette fragilité constante mais …. cela prend du temps !

Foutu paradoxe du burn out ! 😉

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